Festival Rewind
Tous les mercredis de juillet
Omar Sosa
7 juillet, 21h00
Vivez la richesse incomparable de la musique du monde avec cette performance du grand pianiste afro-cubain Omar Sosa. Tout en demeurant fidèle aux traditions musicales cubaines, Sosa fait preuve d’une curiosité insatiable, explorant sans relâche la musique provenant des quatre coins du monde, notamment des Caraïbes, de l’Inde, de l’Afrique de l’Ouest et des pays arabes. Sa soif de découverte semble impossible à assouvir! Véritable célébration du rythme sous toutes ses formes, ce concert d’Omar Sosa livré dans le cadre du festival français Jazz à Ramatuelle promet de vous faire voyager.
China Moses
7 juillet, 22h40
En 1988, Dee Dee Bridgewater a été l’une des premières grandes chanteuses jazz à se produire au festival Jazz à Ramatuelle. En 2016, l’histoire semble se répéter alors que sa fille China Moses monte sur les planches de Ramatuelle. Au fil des ans, China Moses est devenue une interprète mature au style unique : voix rocailleuse, sens aiguisé du swing, et présence scénique intense et énergique. Après avoir signé des compilations dédiées à Dinah Washington et au blues, Moses a fait paraître en 2016 un album de ses propres compositions, intitulé Whatever. Préparez-vous à assister à une performance des plus divertissantes combinant jazz, soul et hip-hop.
Emile Parisien
14 juillet, 21h00
Depuis sa première apparition à Jazz à Ramatuelle en 2010, le saxophoniste Émile Parisien a fait sa marque parmi les musiciens les plus talentueux de sa génération. Au saxophone soprano, son instrument de prédilection, il a inventé un style lyrique tout à fait unique. Dans le cadre de sa participation à l’édition 2016 de Jazz à Ramatuelle, Parisien a invité deux légendes du jazz européen à se joindre à son ensemble : le pianiste allemand Joachim Kühn (*1944) et le légendaire multi-instrumentiste Michel Portal (*1935). Âgé de plus de 80 ans, ce dernier est un saxophoniste, clarinettiste et bandonéoniste incomparable, un aventurier musical qui marie savamment jazz, musique classique et musique de film. Le guitariste Manu Codjia, le bassiste Simon Tailleu et le batteur Mario Costa complètent le sextuor dirigé par Parisien, qui livre ici une performance mémorable à Jazz à Ramatuelle.
Kyle Eastwood Quintet
14 juillet, 22h35
Véritable explorateur musical, le bassiste Kyle Eastwood (1968*) est aussi à l’aise avec les mélodies jazz qu’avec la chanson pop. Vers la fin des années 70, son père Clint l’a invité à son premier concert jazz, une performance de Count Basie. Soufflé par le jeu du batteur, Eastwood Jr. a décidé d’apprendre à jouer d’un instrument. Or, il n’était pas particulièrement friand de jazz, mais plutôt de rhythm and blues, des étiquettes Motown et Stax, des groupes funk et des musiques de l’Afrique du Nord et de l’Inde. Au fil des années, Eastwood est devenu un bassiste exceptionnel et un compositeur de trames sonores hautement originales. Paru en 2015, son album Time Pieces est une collaboration avec des musiciens britanniques de talent, dont le trompettiste Quentin Collins et le saxophoniste Brandon Allen. Dans cette diffusion, Eastwood et ses compatriotes revisitent l’héritage hard bop de l’étiquette Blue Note Records. Ils interprètent des pièces originales ainsi que des titres popularisés par Horace Silver et Herbie Hancock. Leur version contemporaine du « Boogie Stop Shuffle » de Charles Mingus est à ne surtout pas manquer!
Antonio Faraò
21 juillet, 21h00
En 1998, Antonio Faraò a remporté le prestigieux concours Martial Solal, dont le prix lui a été remis par nul autre que Herbie Hancock! Depuis lors, ce pianiste jazz italien de talent s’est taillé une réputation enviable pour l’élégance et le lyrisme de son jeu, qui lui a permis de collaborer avec des musiciens européens et américains d’exception. Sur son plus récent album, Evan, enregistré aux États-Unis, il dirige une formation étoilée comprenant notamment le saxophoniste ténor Joe Lovano. Lors d’une magnifique soirée d’été au festival français Jazz à Ramatuelle, Faraò s’est produit sur la scène du Théâtre de Verdure en compagnie de la légende du saxophone Dave Liebman. Proposant des balades raffinées, un groove félin, et un jeu élégant empreint de lyrisme, cette rencontre musicale au sommet brille de mille feux. Regardez attentivement, vous pourriez même voir de nouvelles étoiles illuminer le ciel de Ramatuelle!
Fred Hersch Trio
21 juillet, 22h35
Âgé de 63 ans, Fred Hersch est sans contredit l’une des plus importantes figures du piano jazz actuel. Mentor de Brad Mehldau et acolyte de Stan Getz, Joe Henderson et Art Farmer, Hersch propose des sonorités tout en nuances qui témoignent d’un sens aiguisé de l’harmonie et d’une connaissance intrinsèque des standards jazz. Après être sorti d’un long coma en 2008, Fred Hersch a connu une renaissance artistique spectaculaire. Avec plusieurs albums à titre de compositeur et d’interprète derrière la cravate, il s’est forgé une réputation enviable de modèle du piano jazz. Accompagné de John Hebert (contrebasse) et d’Eric McPherson (batterie), Hersch fait étalage de sa technique et de sa sensibilité sans égal au festival Jazz à Ramatuelle 2018.
Hugh Coltman
28 juillet, 21h00
Hugh Coltman a lancé la formation blues-rock The Hoax avant de déménager à Paris pour faire paraître deux albums folk et pop. Peu après, il s’est tourné vers la scène jazz, et a enregistré un hommage à Nat King Cole. Pour la production de son album Who’s Happy? Coltman s’est rendu à La Nouvelle-Orléans. Depuis, Who’s Happy? n’est plus seulement une grande question existentielle, mais également une grande question musicale. Dans le cadre de cette performance au festival Jazz à Ramatuelle, nous découvrons la chaleur de sa voix empreinte d’émotion et de mélancolie, et comprenons pourquoi ce chanteur d’exception a été nommé « voix de l’année » aux Victoires du Jazz 2017. Coltman est accompagné pour l’occasion par Frédéric Couderc (clarinette et saxophone baryton), Jérôme Etcheberry (trompette), Jerry Edwards (trombone), Didier Havet (sousaphone), Freddy Koella (guitare), Gaël Rakotondrabe (piano) et Raphaël Chassin (batterie).
WeARE4
28 juillet, 22h40
Sly Johnson, grand nom du hip-hop, a décidé de se tourner vers le jazz, et de quelle façon! Dans le cadre du festival Jazz à Ramatuelle 2018, Johnson s’est entouré d’une brochette de musiciens d’exception : André Ceccarelli à la batterie, Laurent De Wilde au clavier et Fifi Chayeb à la basse. Ensemble, ces quatre artistes forment WeARE4. En plus de relever avec brio le défi de marier hip-hop et jazz, la formation parvient à trouver le parfait niveau de liberté mélodique et expressive. WeARE4 surprend le public de Jazz à Ramatuelle avec ses flows efficaces, ses harmonies contrôlées et son interprétation impeccable. Sur la scène intime du Théâtre de verdure, la formation explore les possibilités infinies de l’alliance magique du hip-hop et du jazz.
