Journée internationale de l'amitié
Vers le 30 juillet
Ramón Valle & Reinier Baas
29 juillet, 21h00
Depuis 1985, la ville néerlandaise de Nijmegen accueille l’International Music Meeting Festival chaque année à l’occasion de la Pentecôte. Présentant toute une gamme de styles musicaux, du jazz à l’improvisation, en passant par la musique traditionnelle et les fusions uniques, ce festival novateur mise sur les rencontres musicales et les collaborations internationales. Perturbée par la pandémie de COVID-19, l’édition 2020 du festival a dû s’adapter à de nouveaux défis en présentant un concert exclusif du pianiste Ramón Valle et du guitariste Reinier Baas, filmé au Concertgebouw De Vereeniging de Nijmegen, aux Pays-Bas.
Jacob Karlzon Trio - Open Waters
29 juillet, 21h55
Le pianiste suédois Jacob Karlzon, accompagné du bassiste Morten Ramsbøl et du batteur Rasmus Kihlberg, présente des pièces tirées de son album Open Waters dans l’usine de piano Steinway d’Hambourg. Porte-étendard de la tradition éclectique du jazz suédois, ce pianiste de formation classique a déjà partagé la scène avec Kenny Wheeler, Norma Winstone et Billy Cobham. En 2012, Karlzon a même exploré le monde du heavy metal et de la musique électronique, dont il a depuis intégré certains éléments à sa musique.
Monty Alexander & Harlem Kingston Express
29 juillet, 22h40
Avec une carrière s’étendant sur cinq décennies, le pianiste jazz Monty Alexander a partagé la scène avec la crème de la crème. Ambassadeur de la musique jamaïcaine, Alexander crée un mélange unique de jazz et de reggae en compagnie d’un groupe de musiciens américains et jamaïcains exceptionnels appelés « Harlem Kingston Express ». Ensemble, ils explorent les deux facettes de l’héritage musical d’Alexander : le jazz d’Harlem et le reggae de Kingston. Plusieurs grands musiciens jazz, dont Dizzy Gillespie, ont salué l’incomparable sens de l’improvisation d’Alexander. En regardant cette performance filmée en format 4K à la Philharmonie de Paris en 2017, vous comprendrez aisément pourquoi.
Seine Sessions: Funk & Afro
30 juillet, 21h00
Le terme « jam-session » a vu le jour dans les années 20, lorsque des musiciens noirs et blancs se rassemblaient dans des cafés enfumés après leurs concerts respectifs pour s’amuser avec le type de jazz qu’ils ne pouvaient jouer au sein des ensembles traditionnels. Bing Crosby était un habitué de ces sessions, et s’amusait à marquer le premier et le troisième temps des phrases musicales en tapant des mains, geste que les musiciens ont surnommé « jammin’ the beat ». Aujourd’hui, les Seine Sessions redonnent vie aux belles années des « jam-sessions », tandis que la crème des scènes jazz, blues, manouche et funk parisiennes se produit sur les planches du restaurant et club de jazz légendaire Le Réservoir. Intitulé « Funk & Afro », cet épisode animé par Eddy King présente des performances uniques livrées par des artistes qui jouent ensemble pour la toute première fois, et des entretiens avec Cool Jam, Bibi Tanga, Kingsy Ray et plusieurs autres.
Django Memories
30 juillet, 21h40
À l'occasion de la sortie du film Django retraçant la vie du légendaire guitariste Django Reinhardt, Stochelo Rosenberg revisite quelques-uns de ses plus grands standards. On retrouve alors non seulement la magie des compositions du maître, mais aussi la beauté d'une musique qui a marqué le patrimoine français : le jazz manouche. Stochelo cultive une technique rare, aux traits virtuoses jamais forcés, et un vibrato très personnel qu'il met au service d'un sens mélodique raffiné. Sur scène au New Morning Club de Paris, Rosenberg est accompagné par Hono Winterstein (guitare), Mathias Levy (violon), Rocky Gresset (guitare) et Xavier Nikqi (contrebasse).
Omar Sosa - Quarteto Afrocubano
30 juillet, 23h45
Tout en gardant toujours un pied fermement ancré dans les traditions de son Cuba natal, Omar Sosa explore inlassablement la musique des Caraïbes, de l’Inde, de l’Afrique de l’Ouest et du monde arabe. Depuis qu’il a quitté Cuba en 1993, le pianiste marie ses racines afro-cubaines avec le jazz, le hip-hop, l’électro et les musiques du monde. Dans le cadre de ce concert livré au Théâtre de Villefranche-sur-Saône en 2018, Sosa est accompagné de Childo Tomas (basse électrique et chant), d’Ernesto Simpson (batterie) et de Leandro Saint-Hill (saxophones, flûte, percussion et chant), qui forment avec lui le Quarteto Afrocubano. Ensemble, ces quatre musiciens créent un dialogue instrumental fascinant. Célébrant le rythme sous toutes ses formes, ce concert se révèle comme une expérience intense et mystique.
Trio Corrente
31 juillet, 21h00
Da Pá Virada Sessions réunit les meilleurs musiciens du jazz brésilien contemporain (et plus encore). Chacune des sessions filmées à São Paulo procure une expérience unique en offrant un nouveau point de vue sur la scène musicale du Brésil. De plus, les artistes participants sont choisis avec l’aide du rédacteur en chef de Stingray DJAZZ. Parmi ceux-ci se trouve le Trio Corrente, composé de Fabio Torres au piano, Paulo Paulelli à la basse et Edu Ribeiro à la batterie. Depuis 2001, ce trio crée un son original qui marie les classiques du choro et de la musica popular brasileira.
Ryan Porter & The West Coast Get Down
31 juillet, 22h05
Le saxophoniste Kamasi Washington et le tromboniste Ryan Porter, de Los Angeles, ont cofondé le collectif West Coast Get Down, qui fusionne jazz, funk et hip-hop. C’est en partie grâce à WCCD que le jazz a connu une résurgence à Los Angeles, partageant ainsi la vedette avec New York, qui est depuis longtemps reconnue comme la mecque mondiale du jazz. Les musiciens se réunissent ici, emportant avec eux l’esprit de L.A. au club musical BIRD de Rotterdam, aux Pays-Bas.
Banda Magda
31 juillet, 23h35
La formation Banda Magda déborde d’humour, d’une sensibilité décalée et d’une énergie inépuisable qui la rendent tout simplement irrésistible sur scène. Faisant preuve d’une complicité palpable, ses musiciens transforment les airs de la Grèce natale de la fondatrice, chanteuse et compositrice Magda Giannikou en de petites perles contagieuses. Les sonorités uniques de la formation lui ont permis de se produire dans des salles légendaires, telles que Carnegie Hall ou – comme c’est le cas dans cet enregistrement – BIRD Rotterdam. Banda Magda s’amuse à voguer de la samba à la chanson française, du folklore grec à la cumbia colombienne, en passant par le landó afro-péruvien. Avec ses arrangements cinématographiques captivants, la musique de Banda Magda capture le meilleur des ballades du milieu du siècle dernier, témoigne d’une musicalité affranchie des codes et fait la part belle à l’héritage multiculturel de ses membres. Banda Magda s’inspire des générations passées pour offrir à une nouvelle génération de mélomanes une musique qui inspire une joie pure.